Crées à partir des rosiers botaniques qui poussaient de manière spontanées au Moyen-Orient, en Asie et au Nord de l’Europe, les rosiers actuels dits ‘modernes’ sont issus d’hybridations et d’un long travail de sélection pour vous offrir des fleurs toujours plus belles et des plantes plus résistantes. Ils sont généralement greffés sur des variétés botaniques.
La grande famille des rosiers se décline en plusieurs catégories :
• Les rosiers botaniques, composés d’espèces naturelles toujours utilisées en ornement et dans la parfumerie comme la rose de Damas, la rose gallique, ou le rosier de Banks un vigoureux grimpant. Ces rosiers sont à l’origine de la plupart des cultivars modernes. Ils sont généralement non remontants, c’est à dire qu’ils ne fleurissent qu’au printemps mais très abondamment contrairement à la plupart des rosiers issus d’hybridations.
• Les rosiers buissons (‘Floribunda’ ou ‘Polyantha’) sont les plus communs dans les jardins. Ils sont très employés en massifs ou en isolé. Il en existe une multitude de cultivars tous plus splendides les uns que les autres !
• Les rosiers tiges sont greffées sur une haute tige à 1,20 m du sol. Ces rosiers souvent spectaculaires, surtout lorsqu’ils sont pleureurs, font des sujets isolés idéaux sur une pelouse ou en bac sur un balcon, mais ils sont sensibles au vent.
• Les rosiers arbustifs ou paysagers sont plus grands que les rosiers buissons, puisqu’ils peuvent atteindre 2,80 m de hauteur. Ils sont employés en Angleterre pour des palissages en couronne, en fontaine ou en dôme qui les rendent encore plus attractifs et florifères. Ils constituent également de bons sujets en haies, en bosquets romantiques à souhait ou en façades.
• Les rosiers couvre-sol sont des plantes généralement très robustes et florifères au port bas et étalé idéal pour réaliser des bordures ou pour couvrir un talus.
• Les rosiers grimpants ou lianes sont des plantes vigoureuses pouvant atteindre 6 m de hauteur. Vous pourrez profiter de leur étalement rapide en hauteur comme en largeur pour masquer un élément disgracieux du jardin, habiller le tronc d’un arbre ancien que vous ne voulez pas couper pour préserver la biodiversité qu’il abrite, et bien sûr pour réaliser des allées féeriques sous des tonnelles parfumées. Ces rosiers montent également à l’assaut des treillages, des pergolas et des façades pourvu qu’ils soient palissés.
Astuce de pro : arquer les tiges vers le bas pour les rendre trois fois plus florifères !
• Les somptueux rosiers anglais créés dès 1960 par David Austin, offrent de rondes fleurs aux centaines de pétales très romantiques, dans les coloris pastels ou plus soutenus. Elles sont souvent délicatement parfumées.
Quels critères prendre en compte dans le choix de ses rosiers ?
‘Pris d’un coup de cœur tu seras dans la majorité des cas !’ voilà la sentence du rosier qui fait appel à la passion bien plus qu’à la raison.
Toutefois, pour choisir un rosier sous des critères plus techniques, vous pouvez prendre en compte :
• votre climat, car certains rosiers sont peu rustiques, ils se plaisent alors en climat méditerranéen, d’autres apprécieront la fraîcheur du climat continental. Renseignez-vous toujours auprès de votre pépiniériste favori ;
• l’usage que vous en ferez, parce que vous ne verrez jamais un rosier couvre-sol habiller votre pergola même en faisant des incantations sous la pleine lune ;
• la nature de votre sol, qui selon s’il est calcaire ou acide conviendra mieux à certains porte-greffes spécifiques ;
• la résistance aux conditions climatiques et aux maladies, car vous ne désirez pas devenir la nounou à plein temps de votre rosier ! Le label ADR peut vous guider vers des rosiers qui ont fait leurs preuves et qui résistent à tout ou presque. Peut-être pas au lance-flamme, on vous voit venir, la résistance a ses limites !